La bataille vue par un disciple

Récit autobiographique de Kobal

- De Lyk'ntar à Lorndor.

Fermez les yeux et imaginez "la magnifique Lyk'ntar" ... ce n'était à vrai dire qu'un
campement mais les trolls locaux l'ont toujours nommé ainsi, même ceux vivant
à des lieues de ces plaines. En effet cet avant-poste ridiculisait l'armée des elfes
sylvains depuis bien des années déjà.

Reprenons donc, et figurez vous ce campement de fortune. Les demeures des trolls, parfaitement
dissimulées dans le timide relief de la plaine, étaient semblables à de grandes lanternes dans
le noir de cette nuit sans lune. La flamme dansante du foyer dessinait d'improbables marques
tribales sur le visage de Grimzar. Tous étaient suspendus à ses lèvres, surtout son jeune fils
Kobal. Grimzar était un magicien de l'eau terrifiant. Certains disaient qu'il avait balayé toute une
colonne d'elfes d'une vague géante de glace. Grimzar savait cependant qu'il devait rapidement former
son clan aux arts de la guerre car les elfes des bois s'aventuraient de plus en plus souvent dans
les plaines des trolls, considérant cette zone comme une simple clairière incluse dans leur territoire.

Ce fut en cette soirée que les sifflements de la lâcheté et de la bassesse se firent entendre.
Les flèches des elfes volaient par centaines à travers Lyk'ntar. Conscients de leur infériorité
en valeur, les vils elfes étaient venus en surnombre. Bien qu'ils furent si nombreux, ils restaient
soigneusement à distance, à l'abri des troncs et des buissons.

Rassemblant sa fureur et ses bases de magie, Kobal cribla l'espace obscur de ses maigres pieux de
glace. Ces projectiles volaient vers l'aurée du bois sans véritable cible et se plantaient dans
l'écorce des arbres. Le blizard se leva puis tout ne fut plus que chaos.

Lorsque Kobal reprit conscience, il faisait déjà grand jour mais le froid était mordant.
Il repoussa le cadavre décapité d'elfe qui le recouvrait. Lyk'ntar n'était plus qu'un cimetière à ciel
ouvert. Les morceaux d'elfes congelés laissaient imaginer la violence de la confrontation. Kobal
erra longtemps dans l'espoir de retrouver des survivants de son clan. Il finit par retrouver le baton
de son père, mais aucune trace de son cadavre.

Kobal savait que son destin n'était plus ici. Il se mit en marche, l'esprit complètement vide. Il prit
la direction du Sud et ne la quitta plus pendant des jours et des nuits entières.


- Premiers pas en Lorndor

Quand il ouvrit ses yeux ce matin là, il crut voir un elfe quelques pas devant lui. Sans même réfléchir,
il ouvrit la paume de sa main et le pieu de glace siffla dans l'air humide du petit matin. Lorsque la
jambe de l'elfe fut arrachée dans une gerbe de sang, Kobal comprit que l'elfe était bien réel.
En un coup d'oeil il remarqua que les lieux étaient infestés de jeunes combattants elfes et humains.
Avant même de pouvoir agir, il ressentit une vive douleur dans sa nuque: un jeune guerrier humain
venait d'accomplir sa première couardise. A nouveau, Kobal sombra dans un sommeil profond.

C'est dans un environnement hospitalier que Kobal reprit conscience. Des infirmières trolls s'affairaient
autour de valeureux guerriers trolls plutôt mals en point. La bonne odeur de la cuisine troll emplissaient
cette salle du chateau. Un troll magicien de stature impressionante s'approcha de la couche de Kobal:
"Bienvenue en Lorndor, jeune troll!". Kobal nageait dans la confusion: "De quoi parlez-vous ? Que signifie
tout cela?". D'un sourire compréhensif le grand troll reprit: "Je suis Kikikiko, officier de la Horde
Lettrée, je vois que tu voyages avec des ouvrages de qualité, jeune Kobal..." Kobal fut interloqué:
"Mais comment savez-vous que..." Kikikiko l'interrompit: "Tu viens de loin et ton enthousiasme me semble
grand, jeune magicien. Mais si tu ne prêtes pas plus attention qu'hier, tu ne survivras pas longtemps ici.
Cependant, je pense que tu pourrais devenir quelqu'un si l'on t'encadrait. Je te propose de rejoindre mon
clan. Nous ferons de toi un puissant magicien connus dans tout Lorndor." Kobal comprit qu'il était peu-
être venu ici par hasard, mais en tout cas pas en vain.

Après qu'il eut accepté, Kikikiko présenta Kobal à Lord Nashyx, alors chef de la Horde Lettrée. "Bienvenue parmi
nous. Je sens en toi la rage et la fougue du jeune guerrier... c'est de bon augure. Nous devons partir dès mainteant.
Rejoins nous par le téléporteur à l'auberge du Poney Fringant. Ce n'est qu'en notre compagnie que
tu survivras en ce monde." Dès qu'il fut prêt, Kobal emprunta le téléporteur puis rejoint rapidement sa nouvelle
famille.

Alors que tout le clan s'affairait à de grandes quêtes, Kobal partait en expédition chaque jour aux alentours de
l'auberge. Il revenait toujours avec son lot de cranes d'elfes et de pièces d'or. Chaque soir, ses plaies
étaient pansées par les médecins et infirmières de la Horde Lettrée. Kobal sentait sa destinée s'accomplir
pas à pas.


- Un disciple au combat

Ce matin là, Kobal fut réveillé par le vacarme le plus complet. Tous les officiers du clans ramassaient leur
équipement en hâte puis enfourchaient leurs chauves souris impériales. Le mot d'ordre retentit encore
quelques fois entre les murs de l'auberge: "Tous à la forteresse de nos alliés: les WGT!". Lisant avec
maladresse son parchemin de téléportation, Kobal commençait déjà à courir frénétiquement: "Je dois être
au rendez vous!" Depuis le sommet de la colline, Kobal découvrit la bataille qui faisait rage. Grâce à
l'incroyable cohésion de la Horde, les elfes étaient déjà ridiculisés et la contre-attaque se mettait en place.
Kobal emboita le pas de ses supérieurs. Il bouillonnait à l'idée de pouvoir lancer le nouveau sort qu'il venait
d'acquérir. Le craquement de l'arc composite le tirra de ses pensées. De l'autre côté du fleuve, un jeune
elfe se tenant à l'écart de la mélée bandait son arc avec arrogance. Avant même que la flèche ne fut partie,
un boulet de glace brisa la flèche, l'arc et le crane de l'elfe d'un trait. Tout en admirant ses compagnons
conduits par Alahar sur les remparts de la cité elfe, Kobal esquissa une moue de satisfaction.

Une fois les elfes couverts de honte, la Horde Lettrée se mit en marche vers la cité des humains. Kobal
jubilait et trépignait à l'arrière. Il courrait veinement après les chauves souris impériales qui n'étaient
déjà plus que des points à l'horizon. Trop occupé à fixer le lointain, il ne vit pas l'embuscade qui se formait
autour de lui. Quelques guerriers de l'alliance, dévorrés par la frustration et la honte l'encerclèrent.
Une boule de glace déchiqueta une main, puis une autre brisa une cuirasse. Continuant à lutter dans son rêve,
Kobal se réveilla à nouveau au chateau des trolls. Réalisant tardivement ce retournemet de situation, Kobal
sauta de son lit sous le regard inquiet d'une infirmière. Se précipitant à une meurtrière, il jeta un regard
circulaire sur le Sud-Est de Lorndor. Il rammassa son équipement puis tout en se ruant vers le téléporteur
il déclama ceci: "Lorndor! A nous deux!".

C'est dans un environnement hospitalier que Kobal reprit conscience. Des infirmières trolls s'affairaient
autour de valeureux guerriers trolls plutôt mals en point. La bonne odeur de la cuisine troll emplissaient
cette salle du chateau. Un troll magicien de stature impressionante s'approcha de la couche de Kobal:
"Bienvenue en Lorndor, jeune troll!". Kobal nageait dans la confusion: "De quoi parlez-vous ? Que signifie
tout cela?". D'un sourire compréhensif le grand troll reprit

(attention aux repetitions, cherche des synonymes ou equivalences

Je me dois d'applaudir cependant un tel recit, et j'avoue etre fier de te compter parmi nous, je vois que Kikikiko a trouvé une bonne recrue pour le clan, en mon absence.

Continue comme ca Kobal!)

C'est en effet une très bonne recrue!!!
Aussi bien sur le terrain qu'au niveau de l'écriture...
A part ces quelques recapepet...c'est

J'avais vu d'autres fautes, j'éditerai mon post pour te les donner.

Kobal a écrit:

[...] La bonne odeur de la cuisine troll emplissaient
cette salle du chateau.[...] Nous ferons de toi un puissant magicien connus dans tout Lorndor." Kobal comprit qu'il était peu-
être venu ici par hasard, mais en tout cas pas en vain.

[...] Je sens en toi la rage et la fougue du jeune guerrier... c'est de bon augure. Nous devons partir dès maintenant.
[..]Il revenait toujours avec son lot de crânes d'elfes et de pièces d'or.


[...] "Je dois être
au rendez-vous!"

[...]Avant même que la flèche ne fut partie, un boulet de glace brisa la flèche, l'arc et le crâne de l'elfe d'un trait.

[...]Réalisant tardivement ce retournement de situation, Kobal
sauta de son lit sous le regard inquiet d'une infirmière.

Bravo pour ton texte, vraiment !