La Horde Lettrée
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La Horde Lettrée

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 Voldur

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voldur
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voldur
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MessageSujet: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 13:11

Voldur combattit vaillement un groupe de dragons rouges, mais ceux-ci, plus grands en nombre, eurent raison de lui...


Le froid, le noir, l'obscurité, la mort...

Je me retrouvais sur une barque, ou plutôt une embarcation... Je volais au-dessus des nuages orageux. Par des interstices entre les éclairs, j'apercevais, sous de moi, Myriade et son arène, des personnes couchées sur mon corps. J'essayais, par la force de l'esprit, de revenir dans mon enveloppe vitale, mais la barque continuait... Sans interruption... Je laissais, en moi, tomber cette envie de revenir à la vie, et j'observai autour de moi. Il faisait froid. Très froid. Au loin, les deux citées du bien et du mal scintillaient par leurs différences. Plus loin encore, je ne sais par quel miracle, un continent nouveau me souriait, comme si je pourrai un jour le visiter... Plus loin encore, une mer dont je ne connaissais l'existence, c'était le début des terres mortes...

Le temps passa...Personne n'aurait pu dire combien, car j'avais le très net sentiment que le temps ici n'était que fiction, j'étais protégé de tout, de la pluie, de l'orage, du bonheur, du malheur, des émotions, des sentiments, du temps...

La mer mystérieuse se rapproche. Je la survole dès à présent. Aucun bruit ne se faisait entendre comme si une force mystérieuse me bloquait de tout contact. Les brumes m'empêchent à présent de voir. Je ne vois plus que de la vapeur. Toujours ce froid obsédant, implacable qui me possède. Au loin, au travers des brumes, un château construit, on ne sait par quel prodige, au milieu de la mer à présent déchaînée, sur un pic perdu en pleine mer et à la merci de vagues immenses.
(Mais quel est ce monument?)

Une voix me répond, comme lisant dans mes pensées : "Le palais Boréal".

Le temps s'écoule aussi paradoxalement qu'il l'avait été depuis le début du trajet. Les rives sont là, à quelque distance. Mon embarcation vole au-dessus de l'eau. Le noir m'entoure peu à peu. Un sentiment étrange m'envahit, mais aucune émotion ne m'assaille...

Des rives sont visibles. L'embarcation accélère, vite, puis de plus en plus vite...Pour finalement ralentir. Le jour m'ébloui, m'entoure. Le blanc est à présent partout, puis enfin tout redeviens normal, et un paysage semblable à celui du royaume m'apparaît... Mais tout y est plus beau. Les arbres sont d'argent, les herbes de tissus, les fleurs de couleurs somptueuses. Une musique continuelle renforce le sentiment d'euphorie de l'endroit. Je suis apaisé, aucune violence ne me perturbe.

Un ange passe devant moi. Il était derrière mon dos depuis le début, mais sa présence ne m'avait pas choqué. A vrai dire, je ne l'avais pas remarqué. Il était grand, vêtu de noir. Aucune émotion ne transparaît, lorsqu'il me regarda. Il met pied à terre. Comme par réflexe, je le suis. De longues ailes noires sortent de derrière son manteau, fait de tissu qui m'est inconnu. Les ailes sont repliée, et touche néanmoins le sol. L'ange ne marche pas, il flotte de quelques centimètres du sol sans bouger, les ailes immobiles. Il me conduit sur des vallons escarpée. je le suis; La fatigue ne me touche pas, je suis immunisé de tout; la musique mélodieuse retentit toujours dans les collines verdoyantes, accompagnant la brise mélodieuse qui fait son effet sur tous les vallons.

Le sable est doux sous mes pieds. L'ange me guide toujours dans mon voyage, m'emportant dans un lieu qui m'est pour l'instant inconnu... Le sable brille sous le soleil...Du sable d'or, et un soleil peu commun. En effet : il est bleu. La lumière qu'il dégage n'éblouit pas, on peut regarder la belle étoile sans aucune protection. Le sable illumine par reflets la falaise qui surplombe la mer, dorée par l'effet du sable.

L'ange me regarde. Il me tend la main. Instinctivement, je la lui prends. Nous marchons côte à côte. Une grotte sombre nous fait face, nous nous y engageons. Quelques mètres plus loin, une immense porte d'or et d'argent se dresse devant nous. L’homme baisse la tête un instant, puis la relève : la porte s’ouvre silencieusement.

Le spectacle qui se dresse devant moi est impressionnant. L’ange approche sa bouche de mon oreille, et murmure : " Voici le purgatoire ! "

L’ange se recule de quelques mètres, derrière moi. De nombreux anges étaient là. Ils vaquaient calmement à leur occupation. Peu m’importait ce qu’il faisait, mais où ils étaient… Un immense bâtiment, un temple peut-être, me fait face ; Il est d’argent, tout d’argent. Il n’y a pas de soleil ni de ciel, mais la lumière est présente… Les anges survole le sol, certains plus pressés battent des ailes, à une vitesse impressionnante. Tout ici est magie. Une e=énergie colossale est présente, quelque part, je la sens… la végétation est de magie, les bâtiments sont de magie, tout ici est de magie…

Je m’avance, l’ange me suit. Une force me pousse à rentrer dans le temple, entourée de maisons, de bâtiment, peut-être de château… Mais tout ici n’est qu’illusion. Je gravit une à une les marche. L’ange me suit, il se place à côté de moi. Il baisse le regard, il transpire. Les piliers du temple tremblent un instant, une porte plus immense que celle de tout à l’heure s’ouvre. Au loin, un regard sombre, bienveillant, je ne saurai le dire… Tout ici n’est qu’illusion…

Je marche pendant des heures, l’ange me suit. La forme au loin n’a pas changé. Je me rends compte alors que dans ce lieu, même les distances ne sont que fiction. D’un coup, je me retrouve face à un hôtel, il scintille. Une force colossale se pose sur moi. Je suis presque écrasé par cette force… L’ombre me regarde, une magie impressionnante se dégage…

Tout deviens clair, tout me semble révélé…
Je suis au Purgatoire, face au Dieu Des Morts…

Une gigantesque fête a lieu. Des hommes et des femmes dénudées dansent autour d'un immense escalier, menant à une puissance d'énergie collosale. cette puissance, c'est le Dieu, inpassible face aux prêtre qui, eux aussi entourent l'immense escalier de centaines de marches, impassibles face aux fidèles qui lèvent les bras vers lui.
Tout deviens flou. Une réalité m’est accordée. Comme si le Dieu des Mort m'avait donné une permission... Une brume apparaît et disparaît en un éclair, laissant sous mes yeux un spectacle désolant. Des femmes et des hommes dansent, nus. Des Elfes, des dryades, une activité sensée amuser est présente. Aucune émotion n’est présente sur leur visage. Aucun trait de leur corps ne laisse supposé qu’ils sont heureux, où même malheureux. En voyant leur visage, j’aurai réussis à retracer leurs histoires ; Ici, un marchand d’armes, là-bas, un peu plus loin, une noble dénudée. Je les vois, vide de joie. Ce ne sont plus que des corps, il n’y a plus de vie en eux… Ce lieu était la mort, Je commençais de plus en plus à comprendre… Tout ici n’était que fiction, que magie, tout ici n’avait aucun sens et en même temps en avait. Leur corps si parfait se mouvait au gréé de la musique. Leurs mouvements sont simples, rapides, gracieux… Etrangement, je ressens ce spectacle comme une agression, une tache noire au milieu d’un paradis. Ces créatures dansaient pour leur Dieu, à qui ils avaient donné leur âme. Un Dieu étrange, dont je ne connaissais de l0ui que des légendes, que des rumeurs déformées par le temps. La musique, cependant, enlevait à cet exhibitionnisme de son horreur… La musique réalisée par des musiciens résonnait dans tout le Temple. Cette musique, je l’avais déjà entendue… Tout deviens clair. Le chant était magique, comme tout ici, et résonnait dans toute les régions, jusqu’aux plaines que j’avais traversée, où j’avais entendu, pour la première fois, cette musique si enivrante. Personne ne me regardait. Tout était comme si j’étais transparent, invisible aux yeux de tous. Puis la magie me frappa à nouveau, je la senti. Elle ne faisait pas mal, mais une sensation d’impuissance m’envahit…Le Dieu des mort me fixait. Je risquai un regard sur les escaliers. Ils étaient blancs, et de marbre. Des prêtres en aubes blanches se tenaient debout, sur les extrémités des immenses marches. Leur visage cachés par leur vêtement… Si ils avaient un visage, car ce n’était pas des corps, mes des âmes qui étaient présente… Des âmes représentée par des formes pour les voir, mais des âmes. Je ressentit l’ange frémir, pour la première fois. Il hésita un instant, cherchant ce qu’il devait faire, ce qu’il était obligé de faire, puis il s’agenouilla, tout comme les prêtres l’avaient fait avant lui. Les danseurs et musiciens, eux, s’aplatirent totalement au sol. La musique s’arrêta. Pendant quelques instants, le silence tomba sur la salle. Tout était immobile…Plus un souffle, plus un bruit, tout était figé… dans un souffle, toutes les personnes s’exclamèrent, d’une seule voix, craintive et admirative à la fois :

« Gloire à Notre Dieu, Le Dieu Des Mort Et Des Ames Perdues ! Notre Incontesté Maître ! »

Je leva les yeux et regarda le visage du Dieu en question. Un frisson me parcouru : Ce n’était pas un visage, mais un noir, un noir d’une noirceur, d’une obscurité infinie qui me scrutait…


"QUI ES-TU ?"


La puissance de Dieu me fit tituber un instant. Sa voie résonnait dans ma tête. Ce n’était pas un son qui m’avait atteint, mais une formidable puissance magique. Je baissai les yeux, impuissant face à son pouvoir. Je n’osai répondre, la peur me pris le ventre. Je ne savais plus qui j’étais, ni ce que j’étais, ni ce que je faisais ici…

Tout me reviens. Mon voyage à Azraeïn, mon combat face au gigantesque dragon, mon voyage en bateau, les gobelin de l'arène... Peu à peu, tout mon passé revient. Je sens son poids peser au plus profond de mon être, je me ressens vivant. Mais quelque chose me manque... Une puissance en moi est manquante... Je comprend enfin : mon épée à disparue. je la recherche vainement en tatonnant mon dos... Elle a disparue; Son unique puissance emportée par un combat stupide...Elle était une source de pouvoir immense, sans nul doute la meilleur épée qu'un mercenaire aurait pu avoir. Je me toucha le ventre. Je n'avais plus d'armure, elle avait disparue. Le casque lui aussi, ne faisait plus parti de moi. J'étais seul, hagard, au milieu de choses qui me dépassaient. Pour la première fois, je me sentais impuissant. les évènement me dépassaient.

Puis une voie résonne dans ma tête, celle du tisseur de sort d’Elvandar, protecteur des éléments de pouvoir, que j’avais rencontré à Azraeïn. La voie est apaisante, reposante. Elle me rappelle les puissance d'azraeîn, de leur prêtre, et de la créature du mal que j'avais détruite, sans le vouloir, grâce à l'élément de pouvoir. La voix du tisseur de sort se fait plus forte, mais toujours avec la même douceur:

" Tu as le pouvoir de réussir… réussis ! "

Ce que faisait cette voie dans ma tête dans un moment pareil, je l’ignorais, mais tant de choses m’échappaient dans ce lieu… Mais ces paroles me réconfortèrent, je me sentis soutenu, je n’étais plus seul, quelque chose en moi de vivant apparaissait.


La peur ne me tenaillait plus, je ne ressentais plus d’émotions, plus de sentiments, j’étais un nouvel être…

" Je suis Voldur, Tauren, né pour être le cauchemar de mes ennemis. Je suis un mercenaire respecté du royaume, serviteur des forces du bien "

Mon regard impassible fixe à présent le trône du Dieu.

Un ange s'approche de moi. Puis le brouillard, à nouveau m’envahit, m’entoure, me piège…Sans m’arrêter, suivant toujours l’ange noir, je passe au-delà du brouillard. Je suis maintenant sur une terre fertile. Je vois au loin des enfants jouer au ballon… Ils sont joyeux. La mélodie est plus forte et plus apaisante. Elle résonne dans toute la vallée, car c’est dans une vallée que je me situe…L’herbe me caresse les pieds ; Au loin, un peu en contrebas, des habitations de bois. Plus bas encore, une rivière paisible, des pêcheurs abandonnés à leur passion. Le soleil reflète sur le petit point d’eau toute la grâce de ses rayons. Une réunion de famille encore un peu plus bas. Les hommes jouent, les femmes discutent, toutes ont le sourire au lèvre. Quelques enfants jouent avec leurs animaux. Nous continuons.

A nouveau le brouillard…. A nouveau cette humidité acre, cette douceur fausse, ce froid terrible… Je me retrouve sur une terre isolée. Une terre… Que dis-je !! Se sont des cendres, des cendres grises éparpillées… Elles me fouettent le bas des jambes. Je regarde mes pieds : ils sont gris. Puis un brouillard étrange, je les regarde une nouvelle fois, mes jambes, et je porte des bottes. Les arbres sont là, plein d’arbres… Des arbres gris, calcinés, brûlés, des hommes sont là, présent, sous forme de squelettes eux aussi calcinés. Je tentai vainement de questionner l’ange noir. Il ne me répondit que par un vague sourire ironique, un sourire cruel. J’avançai à présent dans ce paysage de mort, ce paysage de destruction. On aura dit qu’une explosion avait tout ravagé, quelques instants avant mon passage. Un cri plaintif, étouffé. Je regarde à ma droite. Un homme est là, les bras rouge, le visage en sang. Il relève la tête, mais il est au sol ; trop faible. Il me montre l’horizon, en face de moi. Je ne me retourne pas, je le regarde, horrifié par cette vision… Puis plus rien, le silence. L’ange noir me sourit, je le sens, il recule peu à peu, en se faisant léviter. Un air chaud me passe sur la joue. Un air très chaud, un air étrangement magique. Je me retourne… Une chose, une créature me fait face…


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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 13:13

"Maintenant, tu dois faire tes preuves, et montrer à ton Dieu que ta présence sur la Terre des homme est indispensable".

Une femme d’une beauté superbe m'apparaît. Elle dégage une aura magique impressionnante, inquiétante ... Sa beauté me trouble. Je n'aurai sus dire ce qui m'attirait en elle. Elle était vêtue d’une longue robe blanche, touchant le sol de quelques centimètres. Ses cheveux dorés étaient rabattus sur le devant de son visage, puis repartaient dans son dos sous forme de nattes. Ses yeux bleus me perçaient, océan de vagues apaisées. Sa peau blanche faisait un contraste saisissant avec notre entourage, noir et obscure. Elle était beauté incarnée dans un décor ténébreux. Troublé, je regarda derrière moi une dernière fois, dans le dessins d'obtenir des explications de la part de l'ange sur la venu d’une si superbe créature. Ce dernier me sourit, puis disparut dans une brume grise. Je regardai alors l'homme à ma droite. Ces yeux étaient exorbités. Dans un murmure, il souffla : "C'est elle !". Puis, dans un dernier soupir, alla rejoindre définitivement le Dieu des Morts.

Je faisais à présent face à la femme. Je sentis immédiatement une attirance pour elle, un sentiment que jamais je n’avais ressentis avant. Un sentiment étrange, mélancolique. Elle me fixa, les yeux dans le vague, un sourire aux lèvres… Ses lèvres roses, douce…

Elle était trop loin de moi, il fallait que je me rapproche, il fallait que je la sente…

" Qui, qui êtes-vous ? "

Telles sont les paroles qui sortirent de ma bouche, des paroles intuitives. J’eut comme réponse un sourire plus prononcé, faisant maintenant clairement apparaître ses dents blanches. Enivré par sa beauté, par l’aura quelle dégageai, je ne pus m’empêcher de m’avancer vers elle. La distance qui me séparait d’elle était immense, trop immense pour moi. Il me la fallait de suite, je donnerai mon âme pour elle, je serai son plus dévoué serviteur. Je m’agenouillai alors face à elle, tête baissée. Je ressentit son souffle doux et chaux à la fois sur mon cou, me laissant une agréable sensation une fois celui-ci passé. Je lui pris délicatement la main, et dans un léger murmure, la lui baisa délicatement. Je la lui rendis, reposant à présent sur sa belle robe blanche.

" Je suis votre serviteur, ange de beauté ! "

"Dis-moi ce qui me ferait plaisir..."

Ces paroles ne me laissèrent pas indifférent. J’étais prêt à tout pour elle, tous les sacrifices… Une magie m’enveloppa, une magie tissée avec soins, avec passion, avec amour… Je ne faisais plus qu’un avec elle. Toutes ses émotions, tout ses sentiments, tout son passé m’était alors révélé. Je ne savais par quel prodige ceci avait eu lieu, mais il se dévoilait à moi au fur et à mesure.

Un continent éloigné de tout ce que je connais, à des milliers de lieux d’Alghorm, à des milliers de lieux d’Olmnir… La forêt est épaisse un homme, sa femme et son enfant courent à en perdre haleine, tentant d’éviter les arbres de cette immense forêt. Derrière eux, une horde de trolls. Un vingtaine, affamés et enragés. Ils courent et poussent des hurlements roques, des cris de bêtes assoiffées de sang et de chair humaine. Je suis là, j’assiste à la poursuite. Je tente de décapiter un troll de mon épée, l’épée brille, puis passe au travers de l’orc essoufflé. L’épée disparaît.
Désespéré, je suis sans effort la course poursuite, en planant au dessus des feuilles vertes. La forêt est magnifique. Les rayons du soleil frappent la cime des arbres de toute leur puissance. Un flot de lumière verte recouvre les feuilles mortes du sol. Cette beauté est un contraste avec le spectacle morbide qui se passe sous mes yeux… L’homme continue à courir, vainement, tenant d’une main son enfant, son bébé, et de l’autre la main de sa femme, moite et blanche. Ce sont des humains.
Tout va très vite. La course poursuite dura quinze minutes. Chaque seconde je priai pour que les orcs ne rattrapent pas ces humains, chaque seconde je priai pour que leur vies soient sauvées… La femme trébucha, à bout de souffle, sur une racine. L’homme tenta vainement de la tirer vers elle, essayant de l’empêcher de tomber ? Il continua sur quelques mètres sa course folle, posa son enfant à même le sol, et couru vers sa bien aimé. Il tenta de la relever. Sa jambe était cassée, l’os ressortait du membre ensanglanté. La hache de l’orc allait vite, trop vite…les deux têtes furent broyées. Les orcs se jetèrent sur les cadavres frai, et entamèrent leur repas.
L’enfant hurlait. Un moment de perplexité se dessinait sur le visage des orcs ; ce moment d’étonnement laissa vite place à un sourire ironique. Ils avaient trouvés leur dessert. Ils se ruèrent sur l’enfant. Ils retombèrent lourdement sur le sol. Furieux, ils recommencèrent leurs attaques, tentant en vain d’atteindre leur nourriture. Chaque essai demeurant infructueux. Devant eux, une forme verte, un sourire crispé. Une rage sans mesure aux lèvres. L’enfant hurle, l’enfant cri son désespoir, sa crainte. La créature à la robe verte s’avance, toujours ce sourire crispé…Il se baisse et ramasse l’enfant. Il lui met la tête sur sa joue. L’enfant ferme les yeux, puis se laisse peu à peu entrer dans le royaume de Morphée…L’homme hauta sa capuche, la laissant retomber sur ses épaules. Je vois à présent son visage. C’est un elfe de belle stature. Il a environ quarante ans, mais l’âge n’existe pas chez les elfes…Il devait avoir en vérité 300 ans…En effet, les elfes vivent plutôt vieux. Ses longs cheveux bruns retombent sur son dos. Ses yeux bleus fixent à présent les orcs étonnés. Plus rien ne bouge. Le vent s’arrête. L’elfe regarde toujours les monstres qui se tiennent face à lui avec le même sourire de rage. Un orc couine. Dernier son. Tous disparaissent sans bruit… La forêt reprend à présent son calme habituel. Les oiseaux recommencent à chanter, le vent à souffler, le soleil à éclairer…. L’elfe regarde un instant les squelettes des deux humains. Il leur fit une sépulture respectueuse, à la manière elfe. Il prononça quelques paroles. Son sourire crispé a disparu. Il remonte en selle, et chevauche en direction du nord…
Il chevaucha nuit et jour, durant deux lunes entières. Il traversa enfin une rivière, un ruisseau. L’enfant pleurait, il hurlait. Il n’avait presque rien mangé depuis son départ des Forêts du sud. Une cité immense lui fait face. Elvandar resplendit de toute sa beauté, illuminant la vallée par sa grâce. La cité elfique et d’une beauté à couper le souffle. L’homme galope dans les rues. Il s’arrête face à une maison, et descend en un bond de sa monture. Il atterrit sur le seuil de la porte. Il parle une langue inconnue au cheval, une langue qui joue sur les sonorités, puis l’animal repart en direction des verts pâturages en contrebas.
L’homme ouvre la porte rapidement : il est chez lui. Sa fille est présente, assise à une table, regardant le mur dans un regard vague… Son père lui raconte tout, tout ce qui c’est produit dans la forêt. Une larme coule sur la joue de l’elfe : cette elfe, c’est Urualikàn, la femme qui se tient devant moi sur les Terres désolées… sa beauté est toujours la même. Urualikàn prend alors l’enfant sous tutelle, s’en occupe ainsi pendant des années. Elle lui enseigne tout ce qu’elle sait : l’art de manier un arc, l’art de la chasse. Elle lui enseigne également l’art de parler aux animaux, mais aussi la toute puissante magie des Tisseur de Sort d’Elvandar…Elle lui donne un nom : Alyra, qui veut dire en langages elfique, « Espoir ».
Alyra grandit vite, c’était un humain. Il avait maintenant 25 ans. Urualikàn, elle, en avait 125, mais son apparence laissait voir en elle une femme de 22 ans tout au plus. Urualikàn lui avait tout donné, aussi avait-elle une attirance pour Alyra… Qui lui avait tout reçu de Urualikàn. Ainsi un amour fraternel fut changé en passion… Un amour non pas sans risque. Alyra mourut à l’âge de 83 ans, sa femme n’en ayant que 30… Urualikàn tomba alors dans un désespoir profond. Malgré la voix rassurante de son père, s’en était trop. D’abord sa mère, emporté par une maladie, et maintenant son mari, homme qu’elle avait chéri jusqu’à la fin de ses jours…Elle mourut dans sa chambre, d’un mal-être profond, d’une peine sans égal. Ainsi fut-elle accueillit par le dieu des morts.

Tout ce passé venait de m’être révélé. Je ressentais à présent les désirs les plus sincères de Urualikàn. Revenant alors à la réalité, je revois la même femme de mes rêves. Son corps n’a pas changé. Je remarque alors que ce tenait en réalité en face de moi une elfe.
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 13:14

" Mon ange, je sais ce que vous voulez, je ressens se que vous désirez… Vous voulez un amour, un amour infini, qui durera une éternité. Vous voulez un amour qui pourra remplacer celui de votre être cher, perdu par l’usure du temps, un être que jamais vous ne reverrai… Vous déchaînez dès lors votre colère sur les personnes qui ne parviennent pas à remplacer cet amour. Vous désirez à nouveau un amour idyllique, un amour parfait… Cet amour, je peux vous le donner, mais vous aimant, je me dois d’être franc avec vous : jamais l’amour que je vous offrirai ne durera une éternité, car je suis mortel, je suis un tauren, et bien qu’étant déjà mort, je suis sûr, au fond de moi-même, que jamais je ne pourrai vous suivre éternellement, bien que c’est ce que je désire au plus profond de mon être "

Le vent qui soufflait sur la plaine de cendre stoppe. La femme qui se tient en face de moi ne bouge plus. Elle me fixe, je sens sa magie me fixer…

Je continuai :

" Mais il y a autre chose…Vous étiez toujours chez vous, enfermée, et les rares fois où vous sortiez, ce n’était guère plus loin de la Cité d’Elvandar… On vous interdisait de partir au delà des rempart : vous étiez trop jeune, trop fragile... De nombreuse créatures du mal peuplaient les forêt alentour... Vous étiez en quelque sorte captif de votre sécurité, vous la subissiez...Aussi, je sais que vous avez des envies de voyages… Loin de votre ancienne cité…. Vous voulez voir la mer, voir l’océan, voir le sable. Vous voulez respirez l’air marin…Vous voulez fouler de vos pieds nus le sol sableux de la matinée naissante…Vous voulez manger des fruits sauvages, manger du poisson, chose que vous n’avez jamais fait, chose que vous savez réalisable par des parole rapportées par des voyageurs égarés... Vous auriez presque aimé être un homme, car eux seul pouvez sortir des fortification. Les tour de garde, appelée par les hommes "corvée" étaient pour vous un espace de liberté, un moyen de s'évader... Vous n'avez jamais pu le faire."


"Vous avez aussi tout simplement des envies de voyages, loin des verts pâturages de votre naissance, où on vous à, en vérité, retenue prisonnière… Loin des vôtres, avec votre amant, votre mari, voguant au gréé des vagues immenses qui frapperont, impuissantes, la coque de votre navire. La houle vous bercerai dans son murmure régulier et mélodieux. L’air marin serai votre seul air, l’air quotidien qui vous respireriez. Vous passerez ainsi un grande partit de votre existence sur les flots…
Vous fuiriez ce lieu, où nous sommes actuellement, qui pour vous est maudit, vous vous débarrasserai de la grande puissance qui vous détient, qui vous contrôle, qui vous possède… Partir de cette terre désolée, aride, brûlée; ou la mort règne, où ici n'est qu'illusion, où les émotions sont presque inexistantes, où le temps et les distance n'ont pas leur place.

Vous voulez la fuir avec votre amant, mais vous savez que cela vous est impossible…Mais le Dieu des mort vous à promis de vous le redonner à une condition… Mais je ne sais quelle est cette condition… Trop de douleur sont en vous, ma belle, et je ne peux les traduire… Toujours est-il que si vous le pouviez, vous fuiriez ainsi ce monde, cette espace contradictoire avec Alyra. Vous passerez au-delà des rives immortelles, vous passerez au-delà des Brumes épaisse du Palais Boréal… Puis enfin, vous vous retrouverez en pleine mer, à la merci des vagues, à la merci de votre amour et de votre liberté. Puis après ces longs voyages azurs, vous vous retrouverez sur un continent lointain, tellement lointain qu’il serait inhabité par des races intelligentes, à l’abri de toute violence, à l’abri de l’usure du temps, à l’abri de la mort et de ses conséquences. Vous y vivrai heureux. Vous aurez des enfants, vous donnerez une nouvelle descendances aux elfes… Loin de la monstruosité des autres créatures… Aussi, je ferez tous ce que je pourrai pour accomplir votre rêve, j’irai par delà les monts les plus éloignés, j’irai par delà les océans pour vous chercher votre amour… Je ne veux que votre bonheur, aussi je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous offrir cet amour.
Par delà le temps et l’espace,
Je vous suivrez sans laisser de trace,
Dans mon esprit je vous suivrais,
Je ne pourrai jamais le nier,
Vous voyagerez au-dessus des mers,
Passant outre les nombreuses guerres,
Et que dans votre âme emplie de malheur,
Règne à jamais le bonheur !"

Je baissa la tête, en signe de soumission. La brise souffla encore un instant... Puis tout s'arrêta. Une lumière apparue, comme enchantée. Un flot de magie envahit alors l’endroit sur lequel je me trouvais. Les mort brûlés à mes côtés disparurent sans bruit. Les cendres se dissipèrent, peu à peu, laissant place à de l’herbe coupée soigneusement, à des fleurs multicolores, rouges, vertes, violettes, bleues, jaunes… Le ciel s’éclaircit, un bleu nous recouvra. La brume épaisse qui nous entourait disparue, laissant entr'apercevoir au fond des montagnes d’une majestueuse beauté. Les arbres calcinés, certains brûlant encore, se modifièrent sous mes yeux, laissant place à des arbres touffus, vert, parsemant la plaine sur laquelle nous nous trouvions. La musique si belle qui retentissaient dans de nombreux endroit que j’avais découvert se fit entendre, résonnant de plus en plus fort, et partant au-delà des montagnes. Un ruisseau apparu, plus loin, petit à petit… Quelques joyeuses truites sautèrent hors de l’eau pour gober quelques insectes, puis retombèrent sans bruits…Ce ruisseau se transforma en rivière, puis sa taille se stagna. L’eau était claire, la pureté même. Quelques nuages blanc volaient haut au dessus de nous, filtrant les rayons du soleil. Ceux–ci frappaient ma joue avec douleur, me donnant un douce sensation de chaleur. Une légère brise souffla un instant, faisant mouvoir l’herbe magnifique que foulait nos pieds. Voyant tout cela, je me leva, et recula un instant, emplit de joie…Je comprenait à présent : le paysage n’était en fait que le reflet de ce que ressentait Urualikàn, le reflet de son âme. Je venais de l'apaiser. La où elle voyait la mort, je lui est donné la vie. là où elle voyait le désespoir, je lui est ouvert les yeux sur l'espoir... La musique continuait plus forte, plus belle, se mêlant au chant des oiseaux ; moineaux et mésanges bleutées.



La musique résonnait partout, renvoyée en écho par tout ce quelle rencontrait, ne revenant à nos oreilles que plus belle. Une forêt apparue à ma droite. Peu à peu... Des animaux en sortirent : un cerf et deux biches. Le bien était partout, le bien était omniprésent. La belle elfe se tenait toujours devant moi. Elle me souriait. Ses dents blanches ne rendaient que plus beau son visage d'ange. sa robe disparue : elle fut un instant dénudée, mais rapidement une robe rouge apparut, lui donnant un aspect de fleur au milieu des fleur. une fleur éclose, la plus belle des fleurs du champs. Je ne savais plus où donner de la tête. La beauté était partout. En face de moi sous forme de femme, et autour de moi, sous forme de nature. Une immense montagne nous entourait, loin derrière, loin devant... on pouvait distinguait, avec efforts, des tâches blanches courant dans les prairies des haut pâturage. Là-bas, les chamois s'amusaient. Au dessus de nous un hurlement retentit : un aigle fonça sur le sol, et remonta tel en éclair, sa proie dans les serres. Les yeux bleus de la femme me fixèrent. un océan se trouvait à présent en face de moi. un océan de bleu turquoise, un océan de beauté, j'étais enivré, j'étais charmé. Se fut -elle qui s'avança vers moi, se fut-elle qui me pris dans ces bras...

L'ange noir réapparaît, un sourire aux lèvres... Il me frappe violemment de sa lame, et une douleur se propagea le long de mon corps : pourtant, je suis mort...

Il me montre un étroit passage, me tens son épée, et me souffle : "Va"


Une lame noire luit dans mes mains.

"Une épée unique"

Je cherche d'où viens cette voix... La superbe elfe me sourit, s'avance, et nos deux lèvres se touchent un fugace instant... Elle disparaît. L'ange noir souriait toujours...


"Bonne Chance!"

Il disparaît de la même manière... La lame noire éclaire un grand instant mes yeux ébahit... Une puissance comme mon ancienne épée du soleil, mais une puissance à la fois différente... Dans un éclair, elle se transforme sous mes yeux, sa chaleur m'aveugle un instant... L'épée rougit, je la lâche, la chaleur est trop intense... L'épée est devenue noire et jaune, noire comme les ténèbres, jaune comme les éclairs du ciel en furie... La lame est batarde, des formes réalisées pour faire souffrir d'autant plus mes ennemis... je suis émerveillée. Jamais je n'avais vue une épée comme celle-ci... Elle est si... Différente!!

La porte me fait face. Une porte peu ordinaire : elle est transparente. La seule manière de la voir est de regarder droit sur elle, les contours ondulent, changeant le décor de derrière... Je m'engage dans le tunnel.

Une longue avancée commence. Autour de moi, des étoiles, plein d'étoiles, tout est stoppé... Des myriades de couleurs, des boules de feux, des roches vagabondes...

La voix reprend:" C'est l'espace..."
J'avance toujours. Une nouvelle porte... Je m'y engage. Une Grande salle à présent me fait face. Une salle d'une hauteur considérable : on ne voit pas le plafond...

La porte... la voix reprend :

" Voici ta destinée... Amakna... Le royaume! "


Je cours en sa direction... Le sol tremble, je m'arrête. Une odeur de brûlé se fait sentir... Ma lame s'illumine, doucement... Je me recule, je m'éloigne de la porte, un mauvais sentiment s'empare de moi... Une créature surgit: Je sens la puissance de la lame affluer... La voix termine :

" Voici le commencement... Ceci n'est que le commencement. Vaint la Bête. Tue là. Et tu pourras accomplir ta destinée! "


Le monstre me fait face. Trois mètres de hauteur, une taille qui se veut relativement imposante, et qui n'a envie que d'une chose : me dévorer...


L'épée luit, dans toute sa splendeur...

" Elle ressent que tu as besoin de son aide... Elle est ton amie... Elle est toi! "

Une rage s'empare de moi.. Une rage destructrice. La créature ne bouge pas, elle observe, silencieuse. Je ressens son intelligence, je sais qu'elle réfléchit...

" Une créature de destruction des guerres du chaos... Une guerre bien plus destructrice que celle qui oppose actuellement les anges aux démons... Elle est la seule survivante..."



La bras gauche devant le visage, le bras droit tenant l'épée, je tourne, lentement autour du dernier obstacle qui me sépare de la liberté...

La créature est une créature de feu. Elles naissaient autrefois dans les volcans, aujourd'hui éteint. Elle a dut sans doute se réfugier dans cette interstice temporelle, en vue d'échapper aux ravages de la guerre et du temps...


Je n'hésite pas. Mon expérience m'a enseignée depuis mes débuts en tant que tauren que la première attaque est très souvent la plus importante... Sans hésiter, je lui pourfend le crâne de ma lame. Cette dernière, au moment du contact avec la créature, fit retentir dans la pièce un bruit aigu : la lame hurlait... Tout comme la créature. Mais cette dernière ne faiblit pas. J'heurta le mur avec une violence sans nom, une violence inouïe. Puis se fut un combat acharné. pendant plusieurs heures, se fut coup sur coup, blessure sur blessure. Chacun de nous souffrait. Chacun de nous voulait vivre, nous étions revenus à nos états primaux... Chacun de nous heurtait le sol, poussant des hurlements de rage, de douleurs, parfois d'espoir et de désespoir... Les douleurs que m'infligeai la créature étaient insupportable... Mon bras saignait abondamment : je n'avais plus de bouclier, je n'avais plus d'armure...


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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 13:15

Deux heures ont passées, deux heures de combat acharné... La créature me regarde, elle saigne... Mais est-ce du sang ? Le temps a t'il une influence ici ?


Le démon du chaos me regarde... Il lance son ultime attaque... Un flot de flamme se rue vers moi, une flamme du mal, une flamme noire et rouge... La voix reprend, dans ma tête :


" Que crainds-tu, maintenant est arrivé le moment ou l'épée a confiance en toi... Et elle va t'offrir une étendue de ses pouvoirs... "


L'épée s'illumina, la fournaise fonçait sur moi, la boule de feu n'était plus qu'a quelques mètre de moi.Je ferme les yeux... Le silence. Je n'entend plus rien.

(Je suis mort pour de bon cette fois-ci, tout est fini. Le noir est partout...)

J'ouvre les yeux. Une boule sombre m'entoure, elle disparaît. La créature me fait face, à quelques mètres de moi. Elle pousse un cri de rage, mais je ressentais beaucoup de peur en elle. Je me retourne un fugace instant. Derrière moi, le mur est noir, des flammes en sortent... je comprends alors : la lame m'avait protégé des flammes du démon. Je venait de parader, sans le vouloir, sa plus puissante attaque... Instinctivement... Mon épée fendit l'air. Je ne toucha pas la créature, mais un flot de magie en partit de l'extrémité; coupant en deux mon ennemi épuisé...

Il disparaît peu à peu, il se dissipait, comme si il n'avait été qu'une illusion. Un léger poids me pèsa sur le côté droit. Une bourse de pièces d'or y étant apparue.

" Tu en aura besoin là où tu iras, mais tu pourra en récupérer d’autre sur tes ennemis …"

La porte me fait face, je la traverse... Un tunnel, au bout, de la lumière ! La liberté est à moi !

Mais ce n’est plus la contrée que j’ai connue. En réalité, le monde a bien changée. Les elfes s’en prennent aux taurens, des chateaux de races se sont dessinés sur la géographie, des créatures sauvages malfaisantes rôdent. Mon épée a disparue. Je n’ai alors que pour seule arme mon poings qui autrefois faisait toute la différence. Je regarde ma bourse : « Bientôt, je m’acheterai une bonne épée… ».

Agard sur le sentier, je marche. Un troll grand et sage me fait face. Sekikator engagea la conversation : « Etranger, ne reste pas ici, seul, ou tu subira les attaques de nos ennemis. Je te propose de rejoindre nos rangs, l’ambiance est bonne, les ennemis faibles, et je t’assure que tu ne seras pas deçu… »

Je lui répondit : « Sage homme, je suis un égaré du temps et de l’espace, j’ai besoin d’un guide. Je ne vous décevrai pas… »


Ainci commença mon périple dans la lignée des Ewigs.
Wink
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 13:19

Je suis allé assez vite, alors désolé pour les quelques fautes que je corrigerait au fur et à mesure durant mes allées et venues. Cela fait plusieurs heures que je l'ai travaillé, je savais déjà avant mon arrivée ici que j'allait me présenter en Rp, je l'ai pas tapé en 5 minutes Mr.Red . Je remercie sekikator de m'avoir accueillit parmi vous :p
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 13:54

pas mal ... j'ai pas tout lu ( le temps me manque )

Seulement ... il y a un gros gros problème au début ...
première personne du singulier au passé simple des verbes en er c'est quoi ...
j'essaya ou j'essayai ?

ps: j'ai corrigé Wink
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 14:12

Merci pour moi ^^' Mr. Green


Bon, c'est quand qu'on attaque ? Mr. Green pirat tongue
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Lord_Nashyx
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 17:16

Amateur de RP ( je dirais même pas amateur ^^ )
Bienvenue !!!

Les verbes en -er au passé simple se termine en -ai.
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 18:03

lol, lord, merci Wink

Euh, c'est pas pour dire, mais je savais que cela sa conjuguai ai à la fin Confused

Je dirai même plus, si vous regardez jusqu'à la fin, vous verrez des tonnes de fautes à n'en pas douter (d'ailleurs, une de moins à l'instant Smile
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 18:38

Bah t'inquiètes pas, pour corriger toutes tes fautes faut tout lire. Mr. Green Mr. Green

Bienvenue Messire heu allez je parie sur Troll ?
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NORMAK
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 18:40

bienvenu !

moi aussi je parri sur un troll ! 10PO que c'est un troll !! ^^
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 18:51

bienvenu a toi...
mais je ne parierais pas .. Laughing
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 18:59

je parie 100 po sur tauren
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:02

ben entendu si ce n'est pas un tauren, les 100 me serons directement reversé ! ^^
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:03

C'est un Tauren. Mr. Green
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:19

alors normak ... on donne 100 po a tonton sekikator ?
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:21

ça marche que dans un sens ! si je perds, je te dois rien et si tu perds tu me dois 100PO ! mais comme tu as essayé de tricher ben tu me les donnes quand meme ! la !
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:23

NORMAK PITIÉ TON ORTHOGRAPHE ! Evil or Very Mad


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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:35

Sekikator . a écrit:
NORMAK PITIÉ TON ORTHOGRAPHE ! Evil or Very Mad

Hérétique tu as employé un mot banni des dieux, il ne te reste plus que 10 jours à vivre.

Note : edited by seluikator. Mr. Green


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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:36

Quel mot ? Cool
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:38

pitié Smile
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:38

Sekikator . a écrit:
NORMAK PLEASE TON ORTHOGRAPHE ! Evil or Very Mad

Nan celui-là. Mr. Green
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:39

ALERTE ALERTE ! SMS SMS , REFORMATAGE DU MESSAGE , ALERTE !
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeDim 11 Sep à 19:42

M'enfin kailloux tu délires je n'ai jamais écrit ça Rolling Eyes
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Thork
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitimeLun 12 Sep à 15:26

bienvenu à toi! euh est-ce que j'ai le droit de dire bienvenu aux nouveaux membres?
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MessageSujet: Re: Voldur   Voldur Icon_minitime

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